Ado

Si l’on veut voir en Ado un peintre moderne, l’étude des formes montre vite qu’en vérité il y a là une recherche du temps perdu, des siècles de civilisation passés. Différents domaines sont, non pas explorés, mais sollicités pour qu’ils fournissent au langage de l’artiste, nouveau et répétitif à la fois, des éléments constitutifs.

[…]  Cette peinture manifeste un commencement et une fin absolue laissant l’espace à une méditation du monde du « donné », de la Création. Peinture, ce me semble, qui exprime non seulement sa propre joie et sa propre gaîté décorative, elle exprime aussi sa propre tragédie, qui est celle de la peinture « moderne », mais peinture qui rejoint la pensée de certaines philosophes « pessimistes » de notre époque qui pensent que si vous êtes pris dans un cercle, vous ne saurez en sortir.

Pr. Nicolas Klecker, extrait de Letzburgerland, Luxembourg, 24 juin 1966

L’artiste