Jim Dine

Göttingen Songs

Le maître américain du Pop Art, Jim Dine, revient à la Galerie Templon, avec la présentation inédite de Göttingen Songs : un ensemble spectaculaire de cinq grands cœurs peints sur toile. Depuis les années 1960, Jim Dine n’a eu de cesse d’explorer les thèmes du soi, du corps, de la mémoire, à travers une iconographie personnelle faite de coeurs, de crânes, de vêtements, d’outils et de Vénus. Les coeurs sont l’un des thèmes les plus représentatifs de son travail. Pour l’artiste, ils sont le symbole de la féminité mais aussi de la palette du peintre et peuvent donc être lus comme une forme d’autoportrait.

Dans la série de cinq peintures appelées “Göttingen Songs”, Jim Dine fait référence à son atelier de peinture dans la ville étudiante de Göttingen en Allemagne et à ses souvenirs d’enfance et de musique. Ces oeuvres combinent l’huile, l’acrylique et le sable, dans des compositions abstraites colorées qui évoquent une partition musicale mais aussi la palette du peintre.

 

Pionnier du happening avec Claes Oldenburg, Allan Kaprow et John Cage, et du Pop Art avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Tom Wesselman, Jim Dine s’impose plus que jamais comme un artiste essentiel de l’art américain d’après-guerre. Sa première exposition date de 1958 à la Judson Gallery de New York. Il a par la suite exposé à la galerie Ileana Sonnabend de Paris dès 1963 et à la Pace Gallery de New York à partir de 1980. Bois, lithographie, photographie, métal, pierre, il utilise toutes les techniques pour en bouleverser les règles et les pousser à leurs extrêmes limites. Pour lui, l’outil et le processus de création sont aussi cruciaux que l’œuvre achevée.

L’artiste

Né en 1935 à Cincinnati dans l’Ohio, Jim Dine vit et travaille entre Paris, Göttingen en Allemagne et Walla Walla aux États-Unis. Pionnier du happening et compagnon du Pop Art, il emprunte une voie singulière. Grand expérimentateur de techniques, il travaille le bois, la lithographie, la photographie, le métal, la pierre ou la peinture. L’outil et le processus de création sont aussi cruciaux que l’œuvre achevée. L’artiste explore les thèmes du soi, du corps, de la mémoire à travers une iconographie personnelle composée de cœurs, de veines, de crânes, de Pinocchio et d’outils.

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