Frank Stella

Oeuvres récentes
25 septembre > 26 octobre 1991
Paris - Avenue Marceau


Sélection d'œuvres
Communiqué de Presse




Frank Stella : Sculptures récentes

25 septembre – 26 octobre 1991

DANIEL TEMPLON PRESENTE LES DERNIERES SCULPTURES DE FRANK STELLA DANS SA NOUVELLE GALERIE 4, AVENUE MARCEAU, 75008 PARIS.
LE VERNISSAGE AURA LIEU LE 25 SEPTEMBRE DE 18 A 21H.

Né en 1936 à Malden (Massachusetts), Franck Stella étudie l’Histoire de la Peinture à l’Université de Princeton. Il en sort diplômé en 1958.
Il participe à sa première exposition de groupe en 1959, à la Galerie Tibor de Nagy, à New York, où il présente ses désormais historiques « Black Paintings », peintures construites en réseaux de bandes horizontales et concentriques. En 1960, Stella entre chez Leo Castelli et expose les « Aluminium Paintings ».
Avec cette série et celle des « Copper Paintings » de 1961, il introduit dans l’art contemporain la notion de « Shaped Canvas ».
Il tente l’expérience de la couleur en 1962 avec la série « Benjamin Moore », peintures industrielles sur toile et panneau de bois. Exposition à Paris à la Galerie Lawrence (Larry Rubin). Dès 1966, il se détourne du minimalisme et oriente sa recherche vers plus de complexité formelle. Les « Irregular Polygons » de 1967 et les « Protactor » de 1969 voient Stella rompre avec la ligne droite au profit de la ligne courbe.
En 1970, il a 34 ans, William Rubin organise sa première rétrospective au Musée d’Art Moderne de New York.
Stella achève les « Protactors » en 1971 et commence la série des « Polish Villages ». Il insiste sur le caractère charpenté de l’œuvre. Cette série sera terminée en 1973 et présentée chez Leo Castelli.
A partir de 1975, sa recherche l’entraîne vers des constructions baroques, plus complexes et flamboyantes. Le développement imprévisible de son œuvre incitera William Rubin à dire « ce n’est pas seulement un changement stylistique mais le début d’une seconde carrière ».
C’est à Paris, à la Galerie Daniel Templon, qu’il présente en 1975 la série des « Brazilian Paintings », premiers reliefs métalliques.
En 1976, il commence les « Exotic Birds » et continue avec les « Indian Birds », qu’il présente chez Leo Castelli en 1979. L’exposition eut un retentissement considérable. Il poursuit avec la série des « Circuits », 1980, où les éléments découpés peuvent se superposer sur une demi-douzaine de plans. Suivent les « Malta », 1983, où il renonce à la polychromie au profit d’une imbrication de formes dynamiques.
En 1984, début de la série des « Cones and Pillars » qu’il poursuit jusqu’en 1987.
En 1987, deuxième rétrospective au MOMA. L’exposition prend la suite de celle de 1970 et regroupe des œuvres de 1970 à 1987.
Les œuvres de 1987 envahissent de plus en plus l’espace. Dans sa série « The Wave », les lourds reliefs monumentaux, comme « The Decanter », semblent s’extraire du mur où ils ne tiennent, parfois, que par un seul point d’attache.
En 1990, Stella passe du mur au sol et les reliefs deviennent sculptures.
A l’encontre de la démarche classique de l’abstraction, où l’artiste commence dans la complexité pour finir avec la réduction, Stella inverse le processus. Son parcours unique, l’extraordinaire développement de son œuvre, de la peinture à la sculpture, durant plus de trois décennies, son influence sur les jeunes générations, font de lui un des artistes essentiels de l’abstraction de la seconde moitié de ce siècle.
Pour la première fois à Paris, il présente ses plus récentes sculptures, de dimensions importantes, réalisées en 1991, en acier inoxydable, aluminium, bronze et cuivre :
– « Sequoyah », 316 x 76 x 61 cm
– « Pilgrim », 301 x 154 x 162 cm
– « Brown’s Ferry », 276 x 503 x 276 cm
– « Raft of the Medusa, Part IV », 337 x 220 x 190 cm