La Galerie Daniel Templon est heureuse d’annoncer une nouvelle grande exposition de Jan Fabre, présenté pour la quatrième fois dans ses espaces parisiens.
En 2008 Jan Fabre investit le Musée du Louvre à l’occasion d’une exposition exceptionnelle, L’Ange de la métamorphose. Un évènement qui a marqué la carrière récente de ce créateur polyvalent, reconnu internationalement depuis la fin des années 1990 pour son œuvre d’homme de théâtre et de plasticien.
La Galerie Templon accueille aujourd’hui deux projets artistiques de l’artiste, répartis dans ses deux espaces, 30 rue Beaubourg et Impasse Beaubourg.
« Jan Fabre est un gangster alchimiste, obsédé par tout ce qui change. Son œuvre s’articule intégralement autour de l’interaction entre (…) le corporel et le spirituel » (P. Demets).
Rue Beaubourg, l’artiste concentre ses recherches sur le cerveau, morceau d’anatomie, contrepartie physique de l’intellect et siège de la créativité humaine. Dessins, photographies et sculptures inédites spécialement créées pour la galerie explorent les possibilités poétiques de l’organe. Le film Is the brain the most sexy part of the body ? poursuit l’exploration : Jan Fabre, fidèle à son principe de dialogue entre les champs de la connaissance humaine, y mène une discussion avec Edward O. Wilson, l’un des plus grands scientifiques de notre temps.
Impasse Beaubourg, on retrouve l’artiste en gangster : Jan Fabre est Jacques Mesrine à l’occasion d’une performance essentielle menée en 2008 Galerie Danru au Musée du Louvre, Art kept me out of Jail.
Une vidéo et des photographies noir et blanc documentent ce moment unique, tandis qu’une grande série de dessins révèle les méandres de son processus créatif. « Quand je pense, je dessine ; lorsque je dessine, je pense » explique l’artiste. Dans des autoportraits fascinants réalisés au crayon sur papier photographique, Jan Fabre semble pouvoir se transformer à l’infini, en détenu, en monstre, en clown, en victime…
Né en 1958 à Anvers, Jan Fabre s’intéresse dès 1976 à l’art de la performance, et se lance en 1980 dans la mise en scène et la chorégraphie. Depuis, il a réalisé une trentaine de pièces mêlant danse et théâtre, dont la radicalité déclenche régulièrement la polémique, comme Je suis sang (2000) ou L’Orgie de la Tolérance (2009). Dessinateur impénitent, l’artiste est également créateur de sculptures, modèles et installations qui déroulent les grands thèmes fabriens de la métamorphose ou de l’artiste comme guerrier de la beauté.
Récemment, Jan Fabre a exposé pendant la Biennale de Venise (2007, 2009) et a fait l’objet d’expositions personnelles au Musée d’art moderne et contemporain (Nice, 2003) et au MuHKA – Museum voor Hedendaagse Kunst (Anvers, 2006). Au printemps 2011, le Kröller-Müller Museum d’Otterlo lui ouvre ses espaces et ses jardins à partir du 10 avril pour l’exposition « Hortus/ Corpus ».
A partir du 4 mai 2011 le Kunsthistorisches Museum de Vienne présente l’exposition « Jan Fabre. Les années de l’heure bleue », regroupant des œuvres réalisés au Bic par l’artiste entre 1986 et 1991.