Jan Van Imschoot

Amore Dormiente

La Galerie Templon présente la deuxième exposition personnelle de Jan Van Imschoot à Bruxelles. Maître autoproclamé de l’anarcho-baroque, ce peintre cinématographique revient en Belgique avec une nouvelle série inédite placée sous l’influence du Caravage.

Vue d’exposition, Amore Dormiente, TEMPLON Bruxelles, 2019
Vue d’exposition, Amore Dormiente, TEMPLON Bruxelles, 2019

« Je suis un enfant de la peinture et du cinéma, peintre flamand et latino-belge surréaliste, avec la langue et l’image comme partenaires. Merci Rik Wouters, merci René, merci Marcel » explique l’artiste, qui s’interroge sans relâche sur les potentialités de la peinture.

Dans Amore Dormiente, Jan Van Imschoot aborde à coups de fonds noirs et de teintes flamboyantes, de corps nus et mouvants, de geste puissant, les thèmes de l’amour et du désir sexuel, de la convoitise et de la vengeance.

Hors des carcans académiques de l’art dont il dénonce les « croque morts », Van Imschoot construit en aplats de couleur expressifs une iconographie singulière mêlant références autobiographiques, symboliques et historiques, dans des toiles radicales et fantasmagoriques peuplées de nains, d’anges, d’amants et de mourants.

« Il n’existe aucun chef d’oeuvre où les extrêmes n’ont pas soif les uns des autres. Sans enfer, pas de paradis ; sans corps, pas d’âme ; pas d’amour sans complaisance. Ne se débarrasse-t-on jamais de ces credo ? » questionne l’artiste.

Daphné ou la vengeance de l’amour

Détails

  • Amore Dormiente
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L’artiste

Né à Gand en 1963, Jan Van Imschoot vit et travaille en France depuis 2013. Jan Van Imschoot explore les possibilités de la peinture, élaborant une œuvre à forte charge critique et dramatique avec de nombreuses références artistiques, du Tintoret à Luc Tuymans, en passant par Goya ou Matisse. Jan Van Imschoot installe ses personnages, décors et narrations dans les marges de l’Histoire, à coup de perspectives recomposées, de tons forcés, de corps en mouvement et d’un coup de pinceau qu’il qualifie d’ « anarcho-baroque ». Son travail explore les motifs de la liberté, de la censure et de la violence des systèmes politiques ou idéologiques.

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