Bilal Hamdad

Reflets

TEMPLON Bruxelles inaugure cette nouvelle saison artistique avec le peintre franco-algérien Bilal Hamdad.

Bilal Hamdad – Reflets, TEMPLON Bruxelles, 2024. Video © José Huego

« pour créer mes compositions, j’ai regardé beaucoup de peintres, comme les peintres de l’époque baroque et aussi des peintres modernes comme Manet et Degas, et parfois je me permets de glisser des éléments, par exemple un portrait de Degas, que je glisse dans l’ensemble, et j’essaie toujours d’avoir une harmonie dans les couleurs pour qu’elles soient, en effet, vraiment intégrées, pour qu’il s’agisse d’une fusion entre le passé et le présent. »
Bilal Hamdad

Bilal Hamdad, Reflets, TEMPLON Bruxelles, 2024. Photo © Isabelle Arthuis
Bilal Hamdad, Reflets, TEMPLON Bruxelles, 2024. Photo © Isabelle Arthuis

Né en 1987, Bilal Hamdad suit d’abord une solide formation de peintre à Sidi Bel Abbes avant de venir étudier en France. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2018, il se fait rapidement connaître grâce à ses toiles d’un naturalisme frappant qui explorent la solitude contemporaine. Il empreinte au réalisme socialiste pour développer une œuvre marquée par un long travail d’observation et d’exploration de faits de société. Souvent hantés par la question de l’isolement dans l’espace public, ses tableaux abordent les phénomènes de foule comme les thèmes de l’intimité, du partage ou du métissage.

 

L’artiste dévoile ici un ensemble d’une dizaine de toiles inédites, dont quatre grands formats et quelques moyens formats, réalisés à l’occasion de sa résidence à la Casa de Velázquez à Madrid. Bilal Hamdad s’est inspiré des grands maîtres espagnols, de Velázquez à Goya, ou influencés par la culture hispanique, tels Rubens ou Manet. Les réminiscences de leurs œuvres – scènes de café, drapés opulents, personnages fantomatiques – apparaissent dans des effets de clair obscurs troublants. En combinant des scènes de rassemblement en zone urbaine aux problématiques des grands maîtres, Bilal Hamdad jette des ponts entre le passé et le présent, et ouvre sa peinture à une multitude d’interprétations. Au-delà l’hommage, ses toiles évoquent des palimpsestes visuels d’un genre nouveau qui interrogent à la fois l’ambiguïté de notre époque et la pertinence de la peinture aujourd’hui.

 

Le travail de Bilal Hamdad a été montré dans de nombreuses expositions personnelles et collectives dont Le Louvre Lens (2024), Le Mo.Co. Panacée, Montpellier (2023), La Biennale de Paname, Paris (2023), Le Suquet des Artistes, Cannes (2022), l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (2018). Son œuvre a été récompensée de nombreux prix dont le Prix Fondation François Schneider (2023), Prix Fondation Colas (2020) et a intégré plusieurs collections dont celle de la Fondation François Schneider (2023), le Musée National de l’histoire de l’immigration (2022), la Fondation Colas (2020), The Sarr Collection (2019).

Le 25 octobre 2024, son exposition à la Fondation François Schneider ouvrira ses portes, et en novembre 2025, son œuvre Rive droite sera montrée à l’occasion d’une exposition célébrant les vingt ans de la collection du Musée de l’immigration.

Immersion nocturne

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L’artiste

Né à Sidi Bel Abbes en Algérie en 1987, Bilal Hamdad vit et travaille à Paris. Ses grandes peintures à l’huile, élaborées à partir de photographies, sont des interprétations contemporaines de scènes urbaines. En opposant anonymat et intimité, son oeuvre met en scène par un poignant réalisme, une expérience métropolitaine universelle. Celle-ci s’allie à un regard engagé, un travail sur la lumière, ainsi qu’à des inspirations variées, allant de Hopper à Rubens, en passant par les impressionnistes. De cette manière, il explore divers faits de société dans leur complexité, de la solitude au métissage culturel.

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