Islamic Arts Biennale
Abdelkader Benchamma participe à la seconde édition de la Biennale des Arts Islamiques à Diriyah.
Dy 25 janvier au 25 mai 2025
Diroyah Biennale Foundation – Djeddag
L’installation, composée d’une vaste fresque éphémère réalisée à l’encre directement sur les parois, crée un espace immersif qui saisit l’intersection du spirituel et du géologique, évoquant un sentiment d’ascension et de transformation perpétuelle.
Deux projections de films d’animation s’intègrent au dessin mural et le transforment en une matière indéfinie, impalpable, agissant comme des passages vers d’autres réalités at d’autres mondes. Nous sommes entre le physique et le spirituel, l’immuable et le transitoire, l’historique et le contemporain.
L’installation contient également sept colonnes de la Mecque, qui évoquent l’important chiffre sept, chiffre ésotérique fréquemment mentionné dans le Coran et dans de nombreuses croyances et religions.
L’artiste relie ces sept strates célestes à certaines conceptions astrophysiques : les planètes font partie d’un système solaire, qui lui même fait partie de la Voie lactée, incluse à son tour dans un gigantesque superamas, puis les filaments de galaxie, etc.
Cette conception de l’infiniment grand se reflète dans une mise en abyme des strates terrestres : les colonnes sont constituées d’une roche sédimentaire composée de milliards de coquillages qui se sont résorbés au fil des millénaires, gardant ainsi la mémoire du monde. Avec les dessins, elles créent une matrice géologique en perpétuelle évolution.
Abdelkader Benchamma invite les visiteurs à une expérience réflexive, presque méditative, où les frontières du temps et de l’espace se dissolvent.
25 JANVIER – 25 MAI 2025
SAMEDI – JEUDI : 12H – 23H
VENDREDI : 14H – 23H
DIRIYAH BIENNALE FOUNDATION – DJEDDAH
Né en 1975 à Mazamet (France), Abdelkader Benchamma vit et travaille à Paris et Montpellier.
Diplômé des Beaux-Arts de Montpellier et de l’École des Beaux-Arts de Paris, il a choisi le dessin comme medium de prédilection.
Nourris de littérature, de philosophie et d’astrophysique, ses installations dessinées remettent continuellement en question les lieux d’expositions, devenant, pour reprendre ses mots, des « espaces de résonance », propices à la convocation de mémoires, autant individuelles que collectives, géologiques que spirituelles.
Ses vastes fresques éphémères sont réalisées directement à l’encre sur les murs, transformant les architectures en un ailleurs, un monde de flux et de paysages mentaux, entre le reconnaissable et l’indiscernable, à la frontière entre le physique et le symbolique. Réflexion sur les ressorts de la perception, ses œuvres explorent nos systèmes de connaissance, la survivance des mythes et des croyances, mais aussi les réminiscences, persistances rétiniennes ou neuronales que ce soit sur les murs des musées ou sur des feuilles de papier.